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personnelle. En 1635, Médée fut un échec,mais vint en 1636 l’éclatant

succès du Cid.

Corneille proposait aux spectateurs de son temps l’illustration

d’une véritable éthique, celle d’une exaltation de l’honneur et des

valeurs aristocratiques.

Le Cid reste la meilleure pièce de Corneille, et sa fougue

romanesque continue de lui assurer une éternelle jeunesse. Corneillle

ne s’était pas toujours plié aux règles classiques. Il amait les

grandes histoires, les beaux sujers, et leur accordait pkrs

d’importance qu’à l’étude des caractères.

A la demande du surintendant Fouquet, il reprit cependant la

plrme en 1659 pour donner un Oedipe, et rédigea en 1661 La Toison

d’or, grand spectacle avec machineries donné à l’occasion du mariage

de Louis XVI avec l’infante Marie- Thérèse.

Mais la gloire montante de Racinelui faisait de l’ombre, et

l’opposition entre les deux auteurs culmina en 1670 avec les

représentations très attendues, à huit jours d’intervalle, de deux

pièces sur le même sujet. La perfection du Bérénece de Racine

l’emporta sur le Tite et Bérénice d’un Corneille vieillissant.

Un peu éclipsé, il garda néanmoins la faveur du Roi dont il

avait toujours servi la gloire. En 1682, il donna une édition complète

de son théâtre, avant de mourir en 1684.

Molière

Jean-Baptiste Poquelin naquit à Paris en 1622. Il reçut chez les

Jéduites une éducation bourgeoise. Avec Madeleine Béjart et ses amis,

il créa en 1643 l’Illustre Théatre et pri le nom de Molière. Bientôt

encouragé par ses amis, li se mit à des farces. Mais la troupe, dont

il avait pris la tête en 1650, jouait également les tragédies de

Corneille et des auteurs de l’époque.

En 1658, les comédiens revinrent à Paris. Pris en charge par

Monsieur, le frère du Roi, ils furent alors placés au Peutit-Bourbon,

près du Louvre.

En 1659, Molière innova en faisanrt la satir des salons

littéraires qui devenaient à la mode. Ce furent Les Précieuses

ridicules, qui provoquèrent de profondes polémiques: le théâtre

pouvait-il se faire le portrait de la vie?

Comme le Petit-Bourbon allait être détruit pour que soit

réalisée la colonnade du Louvre, la troupe avait déménagé pour le

Palais-Royal que la mort de Richelieu acait laissée sans affectation.

L’école des maris (1661) revint dans les préoccupations de

l’époque, mais c’est L’école des femmes en 1662 qui souleva une

nouvelle vague d’indignation à la Cour et à la ville.

Fort de la faveur de Louis XVI, Molière osa Le Tartuffe (1664),

Dom Juan ou le Festin de pierre(1665) et Le Misanthrope(1666).

Molière s’était rabattu sur une farce, Le Médecin malgré lui

(1666), puis sur une comédie, Amphitryon (janvier 1668), qui obtint un

vif succés; George Dandin (juillet 1668) eut moins la faveur du

public, et L’Avare (septembre 1668) fut un échec. Pour les fêtes de la

Cour, il écrivit alors trois comédies-ballets, Monsieur de

Pourceaugnac (1669), Les Amants magnifiques (1670) et Le Bourgois

gentilhomme(1670). La peinture des travers ridicules prenait les pas

sur la satire.

La plus grande apporte de Molière au métier théâtral lui-meme

fut d’avoire su transcender la comédie et la pastorale pour aboutir au

spectacle complet de la comédie-ballet, ce qui, plus tard, allait

favoriser l’éclosion de nouvelles formes de spectacle. Mais l’histoire

du théâtre retient évidement surtout ses grandes comédies, celles de

la description des comportements sociaux. Et même si, comme dans Dom

Juan, le sujer n’est pas toujours de lui, son apport est tel qu’il

semble toujours le faire renaître.

Racine

Lorsque parut Jean Racine (1639-1699), toute la vie de cour

s’était centralisée autour de Louis XIV, et le jeune poète ,’aura de

cesse que d’assurer sa réuissite auprès du Roi-Soleil. Son théâtre

s’enferma dans un univers essentiellement aristocratique, mais il

n’endemeure pas moins la forme la plus accomplie de toute l’expression

classique.

Fils d’un contrôleur de grenier à sel, Racine fut pris en charge

par sa grand-mère, qui le fit élever dans l’ambiance très particulière

de Port-Royal, et dans des collèges également tenus par des

Jansénistes. Il recherchait la protection des grands, et tenta

d’attirer l’attention du Roi par des poèmes à sa plus grande gloire.

En 1664, il fit représenter La Thébaide par la troupe de Molière au

Palais-Royal, puis Alexandre en 1665. Il se brouilla cette année-là

avec Molière, passa à l’hôtel de Bourgogne où sa maîtresse Thérèse Du

Parc, comédienne chez Molière, le rejoignit pour créer Andromaque en

1667. Suivirent trois autres chefs-d’oevres dramatique, Britannicus

(1669), Bérénice (1670), Phèdre (1677), et son unique comédie, Les

Plaideurs (1668).

En 1667, Louis XIV le nomma «historiographe du Roi». Il fit un

mariage convenable, devint directeur de l’Académie française.

C’est à ce souce d’exactitude que le théâtre de Racine doit son

accent de vérité dans l’analyse des personnages, qui est le reflet

d’une interrogation plus profonde sur la condition humaine. Et,

derrière la masque du cynique arrivist, se révèle le visage plus

douloureux d’un véritable grand dramaturgue.

IV. Le XVIIIe siècle

Le théâtre des lumières

L’homme qui ouvrit de nouveaux horizons au théâtre français ne

fut pas un très bon dramaturge; mais il sur rèfléchir sur le théâtre

comme personne ne l’avait fair jusque-là, et poser les bases

dramaturgie.

Examinant les différents types de théâtre Diderot fit la

différence entre le burlesque, le genre comique, le genre sérieux, le

genre tragique, et le merveilleux. En anoblissant des sujets

bourgeois, en proposant d’orienter le théâtre vers des portraits de

société, il dégageait clairement une tendance qui s’était amorcée avec

la comédie italienne de Machiavel et L’Arétin, qui avait touché Lope

de Vega dans ses drames sociaux, Molière sans des pièces comme George

Dandin.

Le théâtre de Diderot, Le Fils naturel (1757), Le Père de

famille (1758), Est-il bon?(1771) fut trop démonstratif pour être

véritablement intéressant, mais sa réflexion entraina une prise de

conscience dans les milieux du théâtre.

Beaumarchais

Enfin, arriva celui qui allait porter l’art de la comédie au

niveau d’un véritable pamphlet,et qui, témoignant des idées

séditieuses de son temps, annonça la proche Révolution française.

Pierre-Aguctin Caron (1732-1799), aui prit par la suite (par sa

femme) le nom de Beaumarchais, était avant tout un homme actif. Il fut

l’inventeur avant vingt ans de l’échappement d’horlogerie, devit agent

secret, fit un négoce d’armes avec les insurgés américain. Débordant

de vie et d’énergie, il entama de surcroît une carrière littéraire

avec des comédies sérieuses, avant d’oser en 1774 Le Barbier de

Séville ou La Précaution inutile, interdit par la censure, et que

Louis XVI n’autorisa l’année suivanre que dans une version remaniée.

En 1781, Beaumarchais avait terminé la suite du Barbier, qu’il

avait ontitulé Le Mariage de Figaro ou La Folle Journée. La première

représentation publique, le 27 avril 1784, fut l’une des plus

mémorables soirées de l’histoire du théâtre en France.

En 1789, Beaumarchais fut néanmoins considéré comme un

aventurier servile et un arriviste corrompu. Il échappa de peu à la

mort, s’installa à l’étranger, ne revint en France qu’en 1796, proposa

au gouvernement de percer l’isthme de Panama, avant de mourir en 1799.

Le Mariage de Figaro fut la dernière grande pièce de l’Ancien

Régime, et la première de tout le théâtre moderne.

Le théâtre de la Révolution

La Renolution française entraîna la multiplication des salles de

spectacle et l’écriture de centaines de pièces de toutes sortes. Un

décret de 1791 donna à toute personne le sroit d’ouvrir un théâtre et

de faire représenter les peèces de son choix. Libérés de la censure,

le répertoire des théâtres s’engagea jusqu’au vertige dans tous les

genres. Quand aux révolutionnaires, ils envisageaient avec

enthousiaime les possibilités didactiques du spectacle.

Le public commença par se ruer pour voir les pièces jusque-là

interdites, commme le Charles IX ou la Saint-Barthélemy de Marie-

joseph Chénier, les pièces qui dénonçaient les scandaleux internements

dans les couvents.

En 1793, le Comité de Salut Public resserra considérablement les

libertés du théâtre. Ne subsistaient que les spectacles autoricés, et

des représentations gratuites hebdomadaires des: «tragédies de Britus,

Guillaume Tell, Caius Graccus et autres pièces dramatiques qui

retracent les glorieux événements de la Révolution et les vertus des

défenseurs de la Liiberté».

La Révolution française ne trouva pas son dramaturge. Pendent

dix ans, les Français avaient été les propres acteurs d’un drame

national. Et c’est à l’étranger qu’étaient apparues, pendant ce temps-

là, de nouvelles formes d’écriture dramatique.

Le Romantisme

Le Romantisme se targua de trop nombreuses paternités, se

diversifia de telle façon et eut une descendance suffisamment

embrouillée pour qu’il ne soit pas légitime de se demander ce qu’il

avait vraiment, a l’origine, cherché à représenter.

Le Romantisme, en fait, naissait de la confrotation entre

Shakespeare et Corneille. On admirait chez le premier son audace, son

lyrisme, ses puissants portraits de personnages, sa liberté de

compositoin, son mélange de genres. Mais l’on souhaitait conserver du

second une certaine forme esthétique, une théâtralité somme toute

assez formelle, un sens de l’épopée et une grandeur sublime des

personnages. S’y ajoutaient à l’époque un sentimentalisme assez

exacerbé, un goût prononcé de l’extravagance des situations, et une

petite pointe de rejet pour le genre sérieux. Dans ce dessein vague

d’une nouvelle théâtralité, qui n’était pas non plus sans apparaître

comme une forme noble des mélodrames populaires, de jeunes auteurs

allaient jeter tout leur talent et toute leur fougue de modernes,

contre les anciens, gardiens du temple du Classicisme.

V. Le Romantisme au XIXe siècle

Napoléon et le théâtre

Napoléon amait le théâtre, et il aurait bien voulu lui donner

une importance digne de son règne. A sa manière, il lui accorda une

attention toute particulière. Il commença en 1806 par réduire à huit

le nombre des théâtres de Paris, et à en contrôler sévèrement le

répertoire. Il avait ses préférences, mais aussi ses haines tenaces,

et ses goûts allaient dans l’ensemble vers le théâtre de Corneille,

chez qui «les Grands Hommes sont plus vrais que dans l’histoire». Il

aimait assez bien l’opéra, n’appréciaitpas la comédie,et trouvait que

les drames étaient «des tragédies pour femmes de chambre».

Il aurait aimé que son règne fut marqué par un grand dramaturge,

s’intéressa un temps à Lemercier, puis à François Raynouard (1761-

1836), qui avait attiré les foules en 1805 avec une plate tragédie,

Les Templiers. Alas, ses efforts ne furent pas couronnés de succès.

Victor Hugo

Victor-Marie Hugo (1802-1885) était le fils d’un général de

Napoléon. Ses plus grandes oeuvres étaient déja en gestation, mais

c’est vers le théâtre qu’il se tourna en 1827 avec Cromwell. La pièce

était injouable, mais la préface fit l’effet d’une bombe; Hugo y

affirmait un renouvellement nécessaire de l’art, l’introduction du

«grotesque» et du «caractéristique», la libération de toutes les

règles sinon celles de la nature, en bref, l’exigence d’un nouveau

genre mariant le sublime, le comique, le lyrique, l’épique, le moral

et l’historique, tout en respectant la forme de l’alexandrin. «La

poèsie complète, affirmait-il, est dans l’harmonie des contraires.»

La première d’ Hernani, le 25 février à la Comédie-Française,

provoqua la célèbre bataille entre les bourgeois et les jeunes

Romantiques.

Il est pourtant le grand méritede faire triompher un renouveau

du théâtre dans lequel les uns et les autres allaient puiser leur

libérté.

Dumas, Mérimée

Un an avant Hernani, Alexandre Dumsas (1802-1870) avait déja

donné à la Comédie-Française Henri III et sa cour (1829) qui, sans

faire de scandale, avait plu par son mouvement. Dans les manifestes

romantiques, Dumas avait surtout piusé le principe d’un théâtre

historique, servant de toile de fond à des avenrures politiques et

amoureuses.

Il enchaina avec Anthony (1831) et La Tour de Nesle (1832),

incontestables réussites du genre, même si la vérité historique s’y

trouvait quelque peu bousculée.

Dumas pat la suite se consacra essentiellement à ses grands

romans-feuilletons, que des miliers de lecteurs suivaient avec passion

dans les journaux en ne se souciant pas plus que l’auteur de

l’exactitude historique: «Qu’est-ce que l’histoire, demandait-il. Un

clou auquel j’accroche mes romans.»

Et rappelons la curieuse tentative de Prosper Mérimée (1803-

1870) qui prétendra un temps n’être que le traducteur des oeuvres

d’une certaine Clara Gazul. Sous la forme d’un «théâtre littéraire»,

publié entre 1825 et 1842, Mérimée s’adonna à un romantisme plus

souriant que dramatique, avec des thèmes pleins de fraîcheur et

d’originalité. S’en détachent L’Occasoin, tendre drame juvénile, et le

brillantissime Carosse du Saint-Sacrement, objet de convoitise de la

courtisane Calila Pérchole dans un Pérou d’opérette.

Musset

Alors qu’Hernani, Antony ou Chatterion triomphaient sur scène,

un jeune dandy au talent prometteur vouyait l’une de ses premières

pièces sifflée à l’Odéon.

Alfred de Musset (1810-1857) fit pendant un certain temps partie

de la jeunesse romantique,dont il incarna les outrances avec élégance

et détachement.

De toute la dramatique française, Musset est en effet le seul

que l’on ait pu comparer au poète anglais, mais son esprit de

fantasie et son badinage en font aussi le premier grand héritier de

Marivaux. Il projeta son âme inquiète et sensible dans ses

personnages.

Musset projeta dans ses personnages ses ambiguités et ses

interrogations qui étaient, avant l’heure, proprement existentielles.

Avec une élégance un peu blessée, et sacs aucune artificialité, il fit

de son théâtre la plus pure émanation de l’esprit du Romantisme.

VI. Le Boulevard du Crime

Au Boulevard du Temple, la Révolution de 1789 eu un effet

déclisif sur les théâtres: en supprimant le royal privilège de la

Comédie-Français, elle autorisait tout à coup les directeurs des

autres salles à montrer de véritable pièces, et ils ne s’en privèrent

pas. Le repertoire du genre se renouvela très vite sous la plume

d’auteurs tels que Louis-Charles Caignier (1762-1842) et de René-

Charles Guilnert de Pixérécourt (1773-1844), surnomés les «Racine et

Corneille de boulevard», avec des pièces romanesques de pure

fantaisie.

Sur le Boulevard du Crime, on ne faisait pas que pleurer. La

parodie, dans laquelle la Comédie-Inalienne était passé maître au

XVIIIe siècle, resta au boulevard de l’un des genres les plus

applaudis. La chute de l’Ancien Régime avait d’autre part propulsé sur

la scène des personnages comme le Roi d’Espagne, le Pape et la Tsarine

de Russie.

Enfin, un genre nouveau, le vaudeville, mélangeant la comédies,

les chansons et les ballets, florissait sur de nouvelles scènes dont

celles du Théâtre du Vaudeville et du Théâtre des Variétés.

VII. Le théâtre Bourgeois

Drames et comédies

Scribe, avec sa prolifique production, avait largement occupé les

scènes du théâtre bourgeois. Il eut un continrateur en la personne de

Victorien Sardou (1831-1908), qui fit montre de son savoir-faire dés 1865

avec un drame bourgeois, La Famille Benoîton, puis avec une comédie de

Goldoni, Maison neuve (1867). Il fur du «sur mesire» pour Sarah Bernhardt

avec Fédora (1882), Théodora (1884), écrivit en 1887 un sombre drame La

Tosca, que Puccini mettra en music.

Durant le Second Empire, Alexandre Dumas fils (1824-1895) poursuivit

la carrière théâtrale de son père. Un drame personnel avait inspiré La Dame

aux camélias (1852), mais c’est avec les comédies de moeurs, La Demi-Monde

(1885), Denise (1885), Francillon (1887), qu’il se démarqua en abordant des

Ñòðàíèöû: 1, 2, 3



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